Les ours polaires : en danger d’extinction

Lors de ces dernières décennies, la communauté scientifique s’est affairée sur la menace qui pèse sur la biodiversité. L’Urus maritimus, plus communément connu sous le nom d’ours polaire ou d’ours blanc, est une espèce qui fait polémique. En effet, il risque de disparaître complètement de la surface du globe d’ici une dizaine d’années si la dégradation de son environnement continue.

État des lieux

Classé comme espèce vulnérable par l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature), actuellement, on compte environ 26 000 ours blancs sur la planète. Ce mammifère marin semi-aquatique vit principalement sur la banquise, située sur les régions arctiques (Pôle Nord). Ce territoire s’étend sur cinq pays, à savoir : le Canada, le Danemark, la Norvège, la Russie et les États-Unis. Ce sont des régions qui abritent un environnement glacial, idéal pour le métabolisme de l’animal.

Qu’est-ce qui provoque la vulnérabilité de cette espèce ?

Bien que cette espèce soit une richesse d’écologie inestimable, l’intensification de la pollution ainsi que le réchauffement de la planète peut la faire disparaître pour de bon. En effet, l’augmentation de la température atmosphérique entraîne la fonte de la banquise. De ce fait, les refuges naturels de l’animal diminuent considérablement. Cette situation explique également les cas de noyades de l’ours blanc. Celui-ci ne trouve pas facilement de plaques de glace pour se reposer et se fait entraîner dans l’eau à cause de la fatigue. De plus, sa santé peut décliner du fait de la contamination chimique des eaux.

Les actions à entreprendre

Que faut-il faire pour empêcher cette extinction ? Pour favoriser l’épanouissement de cette espèce, il est impératif de restaurer son écosystème. La réduction des émissions des gaz à effet de serre est dans ce cas primordiale. En effet, c’est la principale cause du réchauffement de l’atmosphère et donc de la fonte des glaces. Un système de surveillance par collier émetteur est également mis en place pour suivre de près l’état de chaque animal. De même, les recherches appuyées par la technologie telle que l’utilisation de drones favorisent l’action de conservation par le WWF.

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