L’avenir de l’industrie automobile thermique en Europe
Rentable sur le plan kilométrique et surtout moins chers à la pompe, les véhicules thermiques restent un des modèles les plus plébiscités sur le marché. Mais avec les nouvelles contraintes écologiques que la communauté européenne a instaurée face au réchauffement climatique, la commercialisation des blocs thermiques tendent vers la disparition.
L’avenir des voitures thermiques en France
Pas seulement en France mais partout en Europe, l’industrie automobile thermique se voit menacée par les nouvelles restrictions se rapportant aux normes environnementales à respecter. En effet, malgré le fait que ces modèles soit accessibles, ils sont un des facteurs majeurs du dérèglement climatique dû à la forte pollution de l’air. De ce fait, leur avenir est plus ou moins scellé, car d’ici une vingtaine d’années, il n’y aura plus de production de modèles neufs.
L’industrie automobile thermique sauvée par Crit’Air ?
De nombreux écologistes encouragent les conducteurs à opter pour les modèles jugés à faible empreinte carbone. Malgré cela, l’industrie automobile thermique tient encore la route grâce au label Crit’Air. Ce dernier est une référence qui mesure l’émission de carbone du véhicule. Ainsi, la production des modèles neufs ne sont pas encore restreints. Toutefois, les constructeurs devront concevoir des voitures qui respectent le bilan carbone imposé.
Fin de production des modèles neufs d’ici 2025
Le 8 juin 2022, le Parlement européen a décidé de donner une date précise concernant l’avenir de l’industrialisation automobile diesel et essence. La production et la vente des véhicules essence et diesel neufs seront totalement mises à l’arrêt en 2035. Ce ne sera pas pour autant une véritable fin pour les véhicules thermiques, notamment ceux à essence puisqu’il y aura encore la possibilité pour les modèles avec un bilan carbone réduit de circuler d’ici 2050.