Protection de la nature contre le tourisme de masse en Corse

La Corse a mis en place un programme de protection de la nature contre le tourisme de masse afin de faire face à l’afflux important de touristes. Comptant de nombreux sites et réserves naturelles, l’île a fait du tourisme une de ses principales sources de revenus. Mais à quel prix ?

Protection de la nature contre le tourisme de masse en Corse

Trouver un équilibre entre écologie et tourisme

Souhaitant désormais réguler davantage le tourisme sur l’île, l’objectif de ce programme est d’attirer les touristes et vacanciers tout au long de l’année et non plus seulement en été. Il s’agit de faire en sorte que les touristes ne se concentrent pas sur les deux mois d’été. Cela signifie qu’après la fin de la campagne publicitaire pour juillet et août, aucune promotion sur les sites précédemment fréquentés ne pourra être effectuée. Un autre objectif de l’île est de multiplier les provenances. 

Réserve de Scandola, un site mis à mal par les touristes

La tension entre les professionnels de la mer et les conservateurs de la réserve naturelle marine et terrestre est toujours d’actualité. Alors que les premiers affirment que la présence de mérous est responsable de la destruction de la vie aquatique, les conservateurs pointent du doigt les bateaux qui viennent tout l’été dans la réserve, perturbant le fragile écosystème. Les mouillages sauvages auraient également un impact sur l’herbier de posodonie. Le choix de recourir à des bateaux hybrides a été évoqué afin de réduire le bruit et la pollution. 

Tourisme en Corse : des sites à l’écologie fragile

Le débat a été lancé suite à une étude faite par le Centre national de la recherche scientifique ou CNRS. Cette étude avait mis en avant les conditions précaires des oiseaux migrateurs, notamment, les balbuzards. Espèce en déclin, le balbuzard est l’emblème de la réserve. La période de reproduction commence au printemps et dure jusqu’à la mi-juillet. Le centre aurait enregistré une chute de la reproduction de cet oiseau. L’étude aurait conclu à un problème de surfréquentation touristique dans le site.

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